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  • Un chewing-gum pour combattre les virus
    Un chewing-gum réduisant fortement la présence des virus que nous ingérons par la bouche, notamment ceux de la grippe et de l’herpès, a été mis au point par une équipe de chercheurs américains et finlandais. Cette gomme à mastiquer renferme une protéine aux propriétés antivirales qui est extraite des haricots Lablab, originaires d’Afrique. Les maladies infectieuses d’origines virales, comme la grippe saisonnière, représentent depuis longtemps un fardeau sanitaire et des pertes économiques considérables pour tous les pays du monde, alerte régulièrement l’Organisation mondiale de la Santé. Mais il n’y a pas que la grippe ! Le virus de l’herpès, par exemple, avec sa transmission silencieuse, infecte environ 4 milliards de personnes de moins de 50 ans dans le monde. Cette maladie d’origine virale est, par ailleurs, incurable, rappelle l’OMS, en précisant que notre système immunitaire est incapable d’enrayer la multiplication du virus une fois qu’il est bien installé au cœur de nos cellules.Diminuer la charge virale des infectionsToutefois, il serait désormais possible de diminuer les charges virales avant qu’elles émigrent profondément dans notre organisme, annoncent des chercheurs américains de l’Université de Pennsylvanie et leurs collègues finlandais. Leur innovation consiste à mastiquer un chewing-gum intégrant une protéine spécifique capable neutraliser plusieurs virus, y compris ceux responsables de la grippe et de l’herpès. Ce « piège » à pathogènes, dénommé « FRIL », pour Flt3 Receptor Interacting Lectin, est extrait des fèves du Lablab. Une légumineuse originaire de l’Afrique subsaharienne, qui est aujourd’hui cultivée principalement comme plante d’ornement ou complément alimentaire pour le bétail.Le « Bubble Gum » antiviral entre en phase d’essai cliniqueLes chercheurs ont d’abord testé l’efficacité de ce chewing-gum, à l’aide de simulateurs de mastication, qui imitent le mouvement de la mâchoire humaine. Lors de ces essais in vitro, la gomme a démontré une réduction de plus de 95% de la charge virale dans le cas de la grippe, précisément les H1N1 et H3N2. Une réduction du même ordre pour les virus de l’herpès simplex de type 1 et 2 a été constatée.Fort de ces résultats, le « Bubble Gum » antiviral est désormais entré en phase d’essais cliniques. Toutefois, il convient de préciser que l'intention des chercheurs n’est pas de remplacer des médicaments ou l’absolue nécessité d'aller se faire vacciner. Leur démarche est de proposer une première barrière contre les 40 millions de virus que nous ingérons quotidiennement par la bouche. Un piège aux infections virales qui permettrait aux individus d’agir de façon préventive lors d’une épidémie, afin d’alléger la pression sur les hôpitaux en cas de pandémie.Leurs prochains travaux consisteront à vérifier l’efficacité de cette gomme antivirale contre les différentes souches de la grippe aviaire. Des recherches menées dans la crainte qu’une mutation de ces virus mortels, du moins pour les volatiles à plumes, modifient leur propagation dans un mode 100 % interhumain. L’adaptation des virus de la grippe aviaire à notre espèce provoquerait alors une catastrophe sanitaire de niveau mondial, préviennent les virologues et les biologistes. En déclenchant, sans aucun doute, l’une des pires pandémies que l’humanité n’ait jamais eu à affronter dans son histoire.
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  • Un cheval-robot pour remplacer les motos tout-terrain
    Chien, oiseau, lézard, poisson et même licorne... Le bestiaire des animaux robotiques s'est considérablement enrichi ces dernières années. Aujourd'hui, la ménagerie électro s'agrandit avec la naissance du projet Corleo. Mais à la différence des robots quadrupèdes existants, celui imaginé par les ingénieurs de Kawasaki prend la forme d'un cheval que vous pourrez chevaucher à la place des motos tout-terrain, annonce la firme japonaise. Depuis Spot, le toutou mécatronique développé en 2015 par l'entreprise américaine Boston Dynamics, aucun nouveau concept d'animaux robotisés n'était parvenu à créer une telle vague d'enthousiasme chez les internautes. C'est désormais chose faite avec le projet de véhicule personnel tout-terrain que les laboratoires de la firme japonaise Kawasaki a présenté. Ce cheval-robot futuriste serait capable de naviguer sur n'importe quel type de chemins escarpés, que ce soit en montagne ou sur des sentiers champêtres considérés comme impraticables. Cor/Leo – c'est son nom de code, aussi orthographié Corleo – se définit comme une machine tout-terrain que nous pourrions chevaucher en lieu et place d'une moto, précise l'entreprise nippone.Tagada, tagada, voilà CorleoLa vidéo de présentation de l'engin paraît tellement irréelle qu'elle semble avoir été générée par un programme d'intelligence artificielle (IA). Et c'est le cas. Cette séquence vidéo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux a été réalisée en grande partie à l'aide d'images de synthèse. La marque de moto japonaise affirme toutefois s'être servie d'une maquette grandeur nature représentant l'engin, avant de l'animer, cavalier compris, dans un paysage authentique par le truchement de ses programmes IA.Effet « whaou » garanti, avec les images des déplacements en milieu naturel du jumeau numérique de la machine qui apparaissent à l'écran. Elle saute avec aisance des rochers ou encore galope ventre à terre dans des sous-bois. Le constructeur japonais annonce pourtant qu'il s'agit de la représentation fidèle des possibilités du véhicule quadrupède qu'elle a l'intention de développer.Chevaucher un robot en toute sécuritéSur le papier, la firme indique que son concept intègre une batterie de technologies extrêmement innovantes. L'engin assisterait entièrement son pilote à l'aide de capteurs capables de « voir » l'environnement. Des programmes d'analyses par IA corrigeraient instantanément les erreurs de conduite et veilleraient au confort et à la stabilité de son cavalier en toutes circonstances. Pour absorber les chocs et prévenir les chutes lors des sauts, les jambes arrière du robot peuvent, par exemple, se relever ou s'abaisser selon les dénivelés du terrain, afin de maintenir l'assiette du passager sur la selle.Des sabots en caoutchouc antidérapant assureraient une bonne adhérence pour éviter les glissades, y compris sur la glace ou la neige. Le conducteur, perdu dans la pampa, disposerait d'un tableau de bord tactile affichant de nombreuses données, notamment sa position GPS à l'aide d'une cartographie détaillée en projetant les indications du chemin à suivre sur le sol. Le robot cheval est propulsé par un moteur de 150 cm³ qui puise son énergie dans un réservoir d'hydrogène.Impossible de savoir si ce concept résolument futuriste existera un jour et sera finalement commercialisé en 2050, comme le prétend l'entreprise japonaise. D'ici là, comme le diraient les Dalton : « Tagada, tagada… » Il n'y aura peut-être plus personne pour l'acheter, vu son prix qui sera certainement exorbitant. Mais il n'est pas interdit de rêver.
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  • Google utilise ses outils d'IA pour décrypter le langage des dauphins
    À l'occasion de la journée mondiale du dauphin, le 14 avril, Google a présenté les avancées de son grand modèle de langage dénommé DolphinGemma. Développé en collaboration avec des chercheurs de l'Institut de technologie de Géorgie et l'ONG Wild Dolphin Project, ce programme d'IA a été entraîné pour comprendre « la structure des vocalisations des dauphins », ces mammifères marins que les chercheurs considèrent comme particulièrement intelligents. Avant de rejoindre les milieux aquatiques, l'ancêtre des dauphins vivait sur la terre ferme, il y a plus de 50 millions d'années. À cette époque, il ressemblait à une petite antilope omnivore de la taille d'un raton laveur, selon la littérature scientifique. La fréquentation des dinosaures carnassiers a certainement convaincu notre mammifère terrestre d'apprendre à nager pour échapper à leur appétit féroce.Des dizaines de millions d'années plus tard, il a perdu ses petites « papattes » qui se sont atrophiées au profit de nageoires plus pratiques pour aller barboter dans les océans. Son corps fuselé, sa peau lisse et autant de caractéristiques physiques qualifiées d'« hydrodynamiques » lui permettent, à l'occasion, de pulvériser tous les records olympiques de natation, notamment quand il se déguise en Léon Marchand.Mais ces mammifères marins hautement intelligents, sociaux et même dotés d'un sens certain de l'humour, sont capables de dialoguer entre eux dans une langue qui est d'une très haute complexité, constatent les chercheurs.Une IA pour craquer le code de leur langageLes scientifiques peinent à décrypter le langage des dauphins qui est composé d'une série de clics, de sifflements et de pulsations dans l'eau. Depuis une quarantaine d'années, le groupe de recherche de l'ONG Wild Dolphin Project s'efforce de comprendre les vocalisations des dauphins tachetés de l'Atlantique. Les chercheurs ont identifié, par exemple, des « sifflements signatures » que les dauphins utilisent pour s'appeler individuellement, ou encore des sons caractéristiques qu'ils diffusent en cas de danger.Mais les scientifiques sont toujours incapables de reconnaître les mots ou la grammaire sous-jacente qui structure leur langage. C'est la raison pour laquelle les laboratoires de recherche de Google ont mis à la disposition des scientifiques un modèle d'intelligence artificielle dénommé DolphinGemma. « Mais de quoi discutent-ils entre eux ? », s'interroge Denise Herzing, la fondatrice et directrice de recherche du Wild Dolphin Project dans une série de vidéos consacrée au sujet, sur le blog officiel de Google :« Les dauphins peuvent se reconnaître dans des miroirs. Ils utilisent aussi des outils, donc ils sont intelligents. Mais on ignore s'ils utilisent des mots dans leur langage. C'est la dernière frontière pour les comprendre. Et alimenter un modèle d'intelligence artificielle (IA) comme DolphinGemma, avec les sons qu'émettent les dauphins, nous donnera un très bon aperçu des schémas et des subtilités de leur langue que les humains, aujourd'hui, ne peuvent pas discerner. L'objectif ultime de cette IA est de permettre aux humains, un jour peut-être, de dialoguer directement avec les dauphins, quand le programme aura réussi à craquer le code de leur langage. »Un ordinateur sous-marin pour engager la conversationLes chercheurs ont mis au point un ordinateur sous-marin conçu pour créer un vocabulaire commun avec les dauphins. L'appareil dénommé Chat, qui est en fait un sigle signifiant en français « télémétrie d'augmentation de l'audition des cétacés », génère des sifflements synthétiques pour diffuser, auprès des dauphins, des informations qu'ils apprécieraient. Par exemple, « viens manger des poissons, j'ai repéré des poulpes ou des sargasses », ces champs d'algues brunes qui hébergent des mollusques, dont ils raffolent.Évidemment, ce langage est rudimentaire et il n'est pas encore question de disserter de philosophie avec des dauphins. Ni, par ailleurs, de recueillir leurs conseils avisés pour remédier à l'état pitoyable des océans que ces ignares d'humains, qui ne comprennent rien au langage des cétacés, ont eux-mêmes provoqué. Et ce n'est pas faute de nous avoir prévenus ! Comme le rappelle le titre du générique du film H2G2, Le Guide du Voyageur Galactique, interprété par des dauphins qui ont décidé de quitter cette planète bleue empoisonnée par nos plastiques, en chantonnant : « Salut et merci bien pour le poisson. »
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  • Du bois presque aussi transparent que du verre
    Un chimiste américain est parvenu à transformer du bois de balsa en un matériau quasi transparent. Ce processus, déjà expérimenté avec succès par de nombreux chercheurs depuis des dizaines d’années, n’est pas vraiment une nouveauté. Mais le nouveau procédé du chimiste pour obtenir cette transparence est considéré comme particulièrement innovant, en employant des produits non polluants qui se trouvent habituellement dans nos cuisines. Comme toujours, la nature fait bien les choses. Le bois, à poids égal, est dix fois plus résistant aux chocs et aux torsions que le verre et trois fois plus que le plastique. Évidemment, à l’état naturel, il n’est absolument pas transparent. Mais voilà, il y a une trentaine d'années, un botaniste allemand, qui souhaitait étudier l'intérieur des plantes ligneuses sans les endommager, a développé tout un processus chimique pour les rendre translucides.Plus tard, d’autres scientifiques ont perfectionné sa méthode en constatant que le bois est constitué pour moitié de cellulose et, à parts égales, d'hémicellulose et de lignine. Ces composants qui donnent au bois sa belle couleur brune et sa rigidité empêchent toutefois la lumière de passer au travers des troncs d'arbres. Mais en détruisant ces constituants à l’aide de produits chimiques dont certains sont particulièrement corrosifs et en les remplaçants par de la résine époxy, les chercheurs sont parvenus depuis des lustres à obtenir du bois parfaitement transparent.Du blanc d'œuf et du riz pour rendre le bois transparentJusqu’à présent, le processus pour rendre le bois transparent était particulièrement polluant, dépendant, en grande partie, des produits industriels de la pétrochimie. Mais Bharat Baruah, un chercheur en chimie à l'université de Kennesaw dans l’État de Géorgie aux États-Unis, s'est souvenu d'une méthode employée par les anciens maçons de son pays natal en Inde. Ils préparaient leur mortier en mélangeant au sable, du riz collant et du blanc d'œuf.Avec ses collègues, le chercheur a appliqué la même procédure à des planches de balsa en utilisant une très faible quantité de réactifs pour éliminer l'hémicellulose et la lignine. Les chimistes ont ensuite comblé les vides entre les cellules végétales à l’aide de ce de cette mixture culinaire pour obtenir des planches semi-transparentes plus solides que le bois original.Un bois transparent très performantLes chercheurs ont réalisé sur le balsa modifié une batterie de tests pour évaluer ses performances. Ils ont fabriqué par exemple un nichoir à l'intérieur duquel ils ont placé un thermomètre. La maisonnette aux oiseaux en plein soleil est restée plus fraîche, de cinq à 6°C de moins qu’avec une fenêtre en verre classique. Hormis cette propriété isolante permettant de réduire les déperditions énergétiques des bâtiments, les chercheurs ont aussi incorporé dans leur balsa transparent des nano-fils d'argent, afin de le rendre conducteur d'électricité.Ils considèrent que leur méthode est plus écologique que les systèmes de production actuelle du plastique et du verre qui nécessite, au passage, des tonnes de sable et de plomb pour sa fabrication. Elle permettrait, selon les scientifiques, de créer des fenêtres de bâtiments plus solides et légères, des panneaux photovoltaïques intégrés aux façades des immeubles ou encore des écrans tactiles pour nos mobiles. Ils estiment que le bois, en poussant dans nos forêts depuis des centaines de millions d’années, est une matière de construction universelle, bon marché et surtout renouvelable.Leur processus de transformation représenterait ainsi une excellente alternative aux résines époxydes polluantes. À la condition, toutefois, de se préparer à batailler ferme contre les industriels de la pétrochimie, dont la première motivation, si ce n'est la seule, est de protéger coûte que coûte leurs intérêts financiers.
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  • L’Allemagne veut se doter de ses propres satellites, au détriment du projet européen Iris 2
    L’Union européenne développe depuis 2022 un projet dénommé Iris 2 pour doter les pays membres d’un réseau internet satellitaire souverain et indépendant des technologies américaines d’ici à 2030. Mais voilà, l’Allemagne serait sur le point de faire cavalier seul, révèle le média allemand Handelsblatt et envisage de déployer ses propres satellites de communications et militaires, avant la mise en œuvre effective de la constellation européenne. Selon l’article du Handelsblatt, Berlin tenterait ainsi de s'affranchir du projet européen d’une constellation souveraine de satellites de connectivité à l’Internet. Il faut dire que le programme dénommé Iris 2, pour « Infrastructure de résilience, d'interconnexion et de sécurité par satellite », a irrité dès son lancement le gouvernement allemand. Berlin a fustigé par exemple sa dimension jugée « trop française », dénonçant la forte présence des entreprises de l’Hexagone chargées de piloter le projet au sein d’un consortium.L'Allemagne a aussi tenté d’exercer des pressions sur la Commission européenne, arguant du fait que les dépassements de prix du programme de l’Union européenne étaient incompatibles avec sa politique économique et industrielle.Mais peine perdue ! La guerre en Ukraine qui a démontré la nécessité d'avoir des services de connectivité spatiale résilients et indépendants, a convaincu la plupart des décideurs européens de poursuivre le projet, malgré son coût élevé.Des satellites souverains à usage militaireLe média allemand Handelsblatt précise que le ministère l’armée allemande envisage la mise en place de son propre réseau de satellites d’ici à 2029. La constellation prévue serait composée de centaines de satellites de petites dimensions, comme peuvent l’être les engins qui ont été déployés pour le réseau Starlink d’Elon Musk. Ils seraient acheminés, du moins en partie, en orbite basse terrestre, un an avant la date estimée pour l’activation opérationnelle du dispositif européen.Un porte-parole du ministère de la Défense a confirmé les révélations du média allemand, mais précise que la décision du développement du projet ne serait pas encore complètement tranchée par les instances politiques. Pour des « raisons de sécurité nationale », le représentant du ministère n'a pas voulu fournir plus de détails sur les coûts ou la conception technique de ces satellites, ni par quel lanceur, ils seraient envoyés.Bruxelles inquiet pour l’avenir du réseau Iris 2La Commission européenne juge très sévèrement l’initiative de Berlin dont l’objectif est de favoriser son industrie locale au détriment de ses partenaires. L’Allemagne risque aussi de mettre en péril des années de négociations entre les pays membres concernant le projet commun d’une constellation 100 % européenne. Rappelons que l’ambition du système Iris 2 était que l’Union européenne s’affranchisse d’une domination américaine écrasante dans le domaine des communications satellitaires.L’UE comptait aussi sur ce programme pour proposer une solution alternative à l'Ukraine en remplacement du réseau Starlink. De toute évidence, la volonté de faire cavalier seul de l’un de ses membres, met à mal les efforts européens d’une indépendance technologique dans le secteur du spatial.À lire aussiAvec la constellation de satellites IRIS², l’Europe espère «maintenir ses capacités spatiales» face aux États-Unis et la Chine
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Om Un monde de tech

Comment et pourquoi le progrès et l'innovation technologique modifient-ils notre quotidien ? Dominique Desaunay met l’accent sur les initiatives locales, donne la parole à ceux qui imaginent notre avenir, et propose une immersion au cœur même de la civilisation «numérique» mondiale.
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